★ you have to answersi tu es un espion : « Ta curiosité m'interpelle, puis-je vraiment te faire confiance ? Je ne sais pas, tu me sembles étranges avec tes petits yeux intrigants. Bon je vais quand même répondre à tes questions, mais gare à tes fesses si mes paroles sortent de cet endroit. De toute façon tu ne sortiras pas vivant d'ici si je découvre entre-temps que tu risques de faire tomber ma couverture. »
pour qui travailles-tu, assassins ou templiers ? « Templier, évidemment ! Ne me confond pas avec ces chiens d'assassins qui n'ont pour morales que ces inepties brodées dans leurs cerveaux rabougris. Quand je pense qu'ils auraient pu être totalement éliminés, ma vie aurait sûrement été plus agréable, plus complète »
pourquoi ce choix ? « Toute ma famille a toujours suivi les dires des templiers, on a toujours soutenu leurs actions car ils ont permis au monde d'évoluer pour devenir ce qu'il est désormais. Pourquoi j'ai décidé d'espionner ces affreux résidus de la société ? Cela fait bien longtemps que les templiers m'ont demandé de travailler sur le terrain, d'infiltrer les assassins mais je préférais travailler aux côtés de ma famille dans les laboratoires de l'entreprise. Depuis que mon époux a été assassiné par l'un deux, j'ai décidé de reprendre ma vie en main pour infiltrer le camp ennemi et recueillir des informations. Leur manque de confiance au début était plus que normal, cependant ils n'arrivent toujours pas à m'intégrer à leur groupe. Que puis-je faire ? »
que pense-tu du camp adversaire ? « Petits félons ! Abjectes rebuts de la société ! Enfin bon, je pense que tu as compris, à moins que tu ne sois aussi faibles intellectuellement que ces personnes, je ne les aime pas. Non, je les déteste. S'ils n'avaient pas été là, mon Manu serait toujours à mes côtés aujourd'hui. »
comment vis-tu cette double vie ? et tes proches dans tout ça ? « Ma famille est au courant de ma double vie, étant donné qu'ils font parti des templiers. Je ne leur donne aucune information supplémentaire car je ne dois rendre des comptes qu'à mes supérieurs hiérarchiques. En dehors de ça, je n'ai pas encore eu le temps de me remettre de la grande perte qui a obstrué mon cœur, donc je vis seule dans mon studio new-yorkais. Totalement seule ? Non, cet idiot de Asim est là pour me tenir compagnie. Lui au moins je suis certaine qu'il ne me dénoncera à personne, sauf peut-être à quelqu'un qui sait parler le chien. Sinon mon nouvel emploi me permet d'avoir des informations sur les assassins, ce qui me permet de les approcher plus facilement si je peux m'exprimer ainsi. La chose qui me tracasse le plus, c'est que j'ai vraiment énormément de mal à m'intégrer à leur petite confrérie, c'est comme si une grosse étiquette trônait sur mon front avec écrit "je suis une taupe, évitez-moi !", c'est assez dérangeant car je dois sans cesse faire mes preuves »
★ let me read you
« Ma vie n'est pas intéressante, tu n'es pas obligé de rester, d'ailleurs un bus ne devrait pas tarder à arriver. En plus je n'aime pas partager ce banc, l'abribus est assez grand pour que tu puisses te dégourdir les jambes. Tu ne veux toujours pas me lâcher ? Soit, ça ne me concerne pas après tout. Bon, je vais me dévoiler juste assez pour que tu cernes mon histoire mais après tu t'éloignes, tu empestes le geek malpropre et le fond de des gencives est recouvert d'une affreuse pâte verdâtre. Ah c'est un chewing-gum ? Autant pour moi. Bon tais-toi et laisse-moi parler, mon bus devrait arriver d'une minute à l'autre »
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« Mes parents sont tous les deux d'origine indienne. Mon père a vécu la plus grande partie de sa vie dans les environs de New York, contrairement à ma mère qui a décidé de le rejoindre quelque mois après ma naissance. Ces deux-là, je ne vois pas comment ils ont pu se rencontrer, et encore moins vivre ensemble. Mon paternel a travaillé la majeur partie de sa vie, encore aujourd'hui, pour Abstergo. Il a rencontré ma mère lors d'un voyage en Inde pour l'entreprise, apparemment pour superviser des travaux dans un laboratoire de la capitale indienne. BREF ! Leur vie peut sembler assez chiante à écouter si je commence à faire le topos et je n'ai pas deux jours devant moi, donc je vais résumer. Mon père a été marié et a eu un fils de son premier mariage, après avoir fini ses affaires avec sa première femme il a rencontré ma mère avec qui il a m'a eu. Ils sont encore ensemble aujourd'hui et je n'arrive toujours pas à déceler le secret de la réussite de ce couple. Autant mon père est un homme hautin, diplômé et fière de sa réussite professionnelle, face à ma mère il n'est rien. Cette femme est un des piliers qui fonde mon éducation. Un caractère de cochon pour cette végétalienne endurcie, elle a obligé mon père -et réussi- à arrêter de fumer et reste, pour une mère au foyer dépensière, une femme douée d'une intelligence particulière. A méditer »
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« Je ne vais pas te raconter mes premiers pas, mes premiers mots ou mon premier vomi. Pas déconner non plus. Imagine-toi que j'ai eu une enfance parfaite, avec un couple parfait, dans un environnement parfait. Si c'est vrai ? Je t'ai dit d'imaginer, pas forcément d'y croire espèce de concombre velu. Je peux seulement te dire que mon frère, enfin demi-frère, m'a toujours dit que j'étais une enfant terriblement attachante, en-dehors d'un caractère bien trempé que j'ai hérité de source sûre de mes deux parents. J'ai fait mes études dans des écoles publics et eu mes diplômes avec brio. Pas le choix quand on voit le père et la mère que j'ai. Bref, très banal. A la fin de mes études, mon géniteur a fait des pieds et des mains pour que je puisse travailler avec lui chez Abstergo et c'est sur mon nouveau lieu de travail que j'ai rencontré Manu, celui qui allait devenir mon mari. C'était trop beau pour être vrai. Non je ne t'en dirais pas plus espèce de curieux personnage. Arrête de me regarder avec ces yeux, ça ne marche pas avec moi. »
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« J'ai été mariée à l'âge de 20 ans. J'ai passé deux années de ma vie avec cet homme, un templier lui aussi. Quel agréable couple nous formions, j'étais vraiment bien à cette époque. Même mon père et mon frère semblaient l'accepter. Bien évidemment ma mère ne l'approuvait pas. Savait-elle des choses que j'ignorais ? Elle n'a jamais voulu me le dire. Mon paradis s'est transformé en enfer environs deux ans après notre union. J'étais rentrée plus tôt du boulot pour faire une surprise à Manu, c'est ce jour-là que j'ai acheté Asim, un bouledogue anglais. Cette bestiole grasse qui semble secréter toute l'eau qu'elle ingurgite sous forme de bave. Quand je suis rentrée je n'ai pas immédiatement vu Manu, c'est quand je suis arrivée dans la salle de bain que je l'ai découvert. Il était étalé sur le carrelage, le visage ensanglanté, tout signe de vie avait quitté son regard habituellement pétillant. Je pense que c'est la chose la plus affreuse que j'ai vécu dans ma courte vie. J'ai appris quelques jours plus tard que c'était l’œuvre des assassins. Ces personnes payeront pour la perte de mon amour. »
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« Toujours pas là ce foutu bus ? Quand je pense que ces chauffeurs sont payés, ils pourraient au moins daigner être à l'heure. Mh. Oui donc après la mort de Manu j'étais dévastée. Le patron m'a proposé une nouvelle foi de changer de poste pour aller sur le terrain, à la recherche d'informations sur les assassins. J'ai profité de cette aubaine en me disant que je retrouverai forcément plus aisément les tueurs de mon mari qu'en restant assise à une paillasse dans un laboratoire high-tech. Depuis ce jour je travaille dans la police. Oui ça ne se voit pas ? Tu veux que j'te montre mon arme de service ? Même si je n'ai pas passé l'examen de l'école de police c'est écrit dans mon CV. On va dire que mes patrons ont le bras long et de l'argent à dépenser. Bon arrêtons là, si tu veux plus d'information, je te laisse mon numéro. Non je déconne, aller je file ! Mon bus est là. A une prochaine fois, en espérant que je n'ai pas à enquêter sur toi tête de bétrave. »