★ prénoms; absalom. le père de la paix, que ça signifie. mais ce prénom trop pompeux et emplit d'une croyance qui n'est pas la sienne l'horripile. on l'appelle plus simplement stanley, qui sonne agréablement à l'oreille et dans les bouches.NOM; wildworth. valeurs sauvages. surnoms; stan. tout simplement parce que ça sonne joliment à l'oreille, même s'il n'aime pas particulièrement qu'on estropie son prénom. chez les assassins, on le connait sous le surnom le loup, car aux temps des templiers, le blason de sa famille était un loup montrant les crocs à une lune écarlate.★ date & lieu de naissance; un sept août. ce jour-là, le soleil tapait fort sur new york, et étouffait ses rues de sa chaleur insupportable. sa mère se plaisait à lui raconter, gamin, qu'elle a accouché lorsqu'elle prenait une douche glacée pour se rafraichir.★ âge; trente-neuf ans. les glas de la quarantaine qui se rapprochent, inexorablement. mais non, la vieillesse ne le touche pas encore, ayant conservé un corps sec et musclé, sans une once de graisse. ★ orientation sexuelle; hétérosexuelle. il n'y a aucun doute à ce sujet, les cuisses des demoiselles sont bien plus attractives que celles des hommes, n'est-ce pas ? ★ situation maritale; célibataire. il ne s'est jamais réellement attaché à une femme. à vrai dire, il a peur qu'elle soit blessée par sa faute. le danger est constant, les tensions entre les templiers et les assassins s'empirent. et il ignore s'il sera capable de la protéger. ★ métier; officiellement, gardien de la paix, au sein du nycp : new york city police departement. officieusement, assassin hors pair et recherché par les templiers depuis de longues années, sans succès. ★ qualités; inébranlable, indépendant, honnête, discret. ★ défauts; autoritaire, rancunier, susceptible, impatient. ★ un signe particulier; des cicatrices, la première qui longe son dos, de l'omoplate gauche à la hanche droite. la seconde, près des hanches, une balle qui a transpercé sa chair pour s'encastrer dans l'os de son bassin, laissant une marque invisible sur l'os.★ groupe; assassins. comme son père avant lui, et son père encore avant lui, et ainsi de suite jusqu'à la naissance de cette famille réputée pour n'avoir engendré que des hommes qui combattent ardemment les templiers. puis un tatouage représentant un loup à l'épaule droite.

★ test my will, test my heart
si tu es un assassin; « Tu es le descendant d'Ismaël, assassin de la famille au loup, de notre famille. Et aujourd'hui, mon fils, tu suivras mes traces, ses traces, nos traces. Il est temps pour toi de devenir ce que tu as toujours été, de rejoindre la Confrérie. » Voilà ce qu'avait dit un homme, grand, large d'épaule d'une cinquante d'année, une barbe éparse et blanchit au menton à un gamin d'une dizaine d'années à la paire d'yeux bleus époustouflants. Aaron Wildworth s'accroupit en face de son fils, déposant une main sur l'épaule de son fils, Stanley Wildworth. Petit comme il était, il ne comprit pas immédiatement ce que son père lui disait, pensant encore à l'une de ses fables qu'il lui contait quand il était gamin : des histoires de templiers méchants, d'assassins qui prêchaient le bien et la liberté en détruisant des hommes aux placés qui ne pensaient qu'à eux-mêmes et aux pouvoirs qui s'offraient à eux. Rapidement, le gamin comprit que ce n'était pas que d'idiotes fables, qu'elles étaient réelles, qu'elles étaient l'histoire même du monde, que les croisades européennes avaient détruit de nombreux peuple, pour une seule et unique raison : la religion. Autant dire qu'avec le temps, le gamin apprit à ne pas apprécier les templiers, pire, il les haïssait du plus profond de son être, d'une haine viscérale, qui le ronge de l'intérieur. Non, il les hait, depuis toujours, depuis qu'ils ont tenté de tuer son père, avant que l'âge ne l'emporte. Stanley a respecté son dernier souhait : reprendre le flambeau familial, endossé l'habit des assassins. Celle des hommes aux loups, celles des Wildworth, qui se transmet de père en fils. Et cette vie lui convient parfaitement. Stanley aime sentir le vent fouetter son visage lorsqu'il escalade les hauts immeubles de la ville et s'écorcher les doigts contre les bordures métalliques. Il aime sentir ses muscles douloureux sous l'effort intense des entraînements qu'il subit. Et il doit bien l'avouer, pour son boulot de couverture, ces capacités exceptionnelles lui sont extrêmement utiles. Tout comme être policier lui permet de récolter des informations sur l'ordre des templiers qu'il compte bien démanteler, avec l'aide de la Confrérie des assassins qui subsiste encore, malgré les siècles qui s'écoulent encore...

Ses doigts crochetèrent une poutre alors que ses jambes se balançait dans le vide, à trente mètres du sol. Il lâcha prise, s'élançant tel un phénix flamboyant avant de s'agripper au rebord d'une fenêtre, les pieds glissant contre le mur lisse, sans aucune imperfection sur sa blancheur candide qu'aucun n'avait violé avant ce jour. Stanley eut un sourire furtif, alors que son corps gravissait sans aucun effort, avec une rapidité étonnante et une souplesse digne des plus grand félin l'une des haute tour de New York. Ses pieds patinaient, le bout de ses doigts se cognaient contre les poutres de métal mais il n’éprouvait aucun mal, au contraire : la sensation grisante que l'adrénaline répandait dans ses veines lui faisait faire des folies. Il s'arrêta à quelques étages du plus haut point du gratte-ciel et, s'agrippant fermement au rebord d'une fenêtre, donna un violent coup de pied dans la vitre. Puis un autre. Puis un autre avant que celle-ci n'éclate en milles morceaux. Le cliquetis d'un pistolet que l'on sort d'un holster se fit entendre, alors que l'homme se mettait en position, arme en avant, pieds écartés et genoux pliés, prêt à en découdre. Mais il n'y avait rien, une simple pièce vide, sobre, ou trônait un bureau en chaîne, lourd et imposant. Stanley rangea son arme, et silencieux tel une ombre. Silencieux tel un assassin. Il attrapa un dossier sur le bureau, et l'ouvrit lentement, le feuilletant avec attention, cherchant quelque chose. Des informations sur l'ordre des templiers, qui tisse les ficelles dans l'ombre. Ses yeux bleus parcourraient les lignes manuscrites, avant de découvrir ce qu'il voulait. Il glissa les papiers dans sa veste, avant de jeter un regard circulaire autour de lui. « A votre place, je reposerais ça. » Stanley fronça les sourcils, stoppant sa main qui se glissait dans sa veste, silencieux, prêt à bondir tel un fauve qui saute sur sa proie s'il le fallait. Un homme sortit de l'ombre, du même âge que lui, de la même trempe que lui, des muscles saillants visibles à travers sa chemise qui lui collait à la peau, ses cheveux étaient ras. Ils se toisèrent avec mépris, flairant tout les deux le mauvais coup : l'un, un assassin hors pair connu sous le pseudonyme le loup, et l'autre, un templier des hautes sphères, qui fomentait un sale coup capable de détruire la grosse pomme. Stanley arrivait juste au bon moment pour récupérer les dossiers capitaux pour l'Ordre. « Repose ça, assassin. » Dans une synchronisation parfaite, les deux hommes tirèrent leurs pistolets, les pointant l'un sur l'autre. Une goutte de sueur perla le long de la nuque de Stanley, qui ne bougea pas d'un iota, silencieux, son regard d'aigle fixant le templier. Le coup partit, mais ne frôla même pas l'assassin, qui d'un geste brusque et parfaitement maîtrisé attrapa le bras de l'autre, le tordit violemment en faisant sauter le pistolet de sa main. Un grognement jaillit des lèvres du templier qui se termina en hurlement quand son bras craqua sèchement. Stanley pointa son flingue contre la tempe de l'homme, sans qu'aucune expression ne vienne déformer son visage. La balle s'enfonça dans le crâne du templier, le laissant pour mort sur le coup. Son corps dénudé de vie s'effondra lourdement, lorsque sa tête cogna le parquet lustré. L'assassin appuya sur son oreillette. « Document 1.07 et 1.08 réceptionnés. Mission accomplie. » Stanley ouvrit la porte, et repartit comme si de rien n'était en sifflotant un air guilleret qui resta dans la tête du gardien toute la journée.